Ouvrage d’art : sa fin de vie
Réalisés dans le cadre de travaux-publics, les ouvrages d’art sont des infrastructures de grande ampleur nécessitant parfois des travaux de réhabilitation ou de réaménagement, ceci, dans le but de préserver la sécurité de tous. Voyons comment est organisée la fin de vie d’un ouvrage d’art.
Comment est préparée la fin de vie d’un ouvrage d’art ?
Tout au long de la vie d’un ouvrage d’art, de nombreuses interventions de contrôle et d’entretien sont assurées. Si un ouvrage apparaît défaillant, sa fin de vie est alors scrupuleusement préparée. Selon le type d’ouvrage duquel il s’agit, un démantèlement est mis en place. S’il s’agit d’un ouvrage d’art lié aux voies de communication comme les ponts ou les tunnels, la circulation est peu à peu suspendue jusqu’à devenir interdite. Dans ce cas, des déviations sont mises en place sur la route.
Pourquoi mettre fin à un ouvrage d’art ?
Plusieurs raisons peuvent inciter les responsables des ouvrages d’art à engager une démolition :
- Un mauvais entretien ;
- Des dégradations prématurées ;
- Des coûts de réparation plus chers qu’une démolition ;
- Un risque trop important d’effondrement, de fissure…
- Une reconstruction plus moderne est prévue…
La vie d’un ouvrage d’art n’est pas prédéterminée, mais lors de la phase d’étude, les spécialistes veillent à choisir des matériaux de construction durables.
Écroulement soudain d’un pont : que faire ?
Malgré toutes les vigilances, les ponts s’effondrent parfois. À ce moment-là, plusieurs questions se posent alors :
- Que faire lorsque l’on est victime du vieillissement ou de la malfaçon d’un ouvrage d’art ?
- Qui sont les responsables ?
- Le sinistre aurait-il pu être évité ?
- Quels sont les signes d’un ouvrage d’art autoroutier défectueux ?
En bois, en béton, en pierres, en briques ou métalliques, une enquête est toujours menée pour déterminer la cause du désastre. Ce n’est qu’après qu’une reconstruction est engagée selon les résultats de l’enquête.