Courants et non courants
Un ouvrage d’art est une construction de grande ampleur mobilisant un grand nombre de moyens techniques, technologiques, humains et financiers. Traditionnellement, les ouvrages d’art sont classés en trois familles, mais ils se distinguent aussi par les mentions « courant » et « non-courant ». Que signifie cela ?
Pourquoi parle-t-on d’ouvrage d’art non-courant ?
Un ouvrage d’art non-courant est un ouvrage d’art répondant à des normes et des certifications précises. Le plus souvent, ces contraintes s’appliquent aux ouvrages d’art routiers. Par exemple, sera défini d’ouvrage d’art non-courant :
- Tout pont possédant au moins une travée de plus de 40 mètres de portée ;
- Tout pont dont la surface totale de l’un des tabliers est supérieure à 1 200 m3 ;
- Tout pont mobile ;
- Tout pont à canaux ;
- Tout tunnel creusé ou immergé…
En plus des caractéristiques particulières de ces infrastructures, les ouvrages non-courants doivent présenter des difficultés de conception (difficultés du terrain…).
Qu’est-ce qu’un ouvrage d’art courant ?
Par opposition, les ouvrages d’art courants sont considérés ainsi s’ils ne répondent pas à au moins l’un des points énoncés précédemment. Aussi, ne confondez pas ouvrage d’art et ouvrage, car si tous les ouvrages d’art sont des ouvrages, l’inverse n’est pas vrai. La construction d’un bâtiment par exemple, n’est qu’un simple ouvrage.
Quelles similitudes entre ouvrage d’art courant et non-courant ?
Cependant, courants ou non-courants, ces aménagements doivent être surveillés de près et différents organismes et institutions veillent à l’entretien des ouvrages d’art (courant ou non).
Aussi, quoi qu’il arrive, un bureau d’étude assure toute la phase de recherche. Il faut ensuite définir les matériaux de construction et les étapes de construction. En effet, bâtis au nom de travaux publics, les ouvrages d’art doivent pouvoir vivre sur la durée. C’est pourquoi une phase de réhabilitation sur le long terme peut aussi être pensée.